samedi 1 juin 2024

1er juin Hraunfossar et Barnafoss

Comme au guesthouse, le déjeuner n'est pas offert, sauf le café et le thé,  nous sortons pain, bagels, fromage et yogourt de nos sacs de provisions. A 9h00 nous sommes prêts à partir. Le ciel est clair et il ne pleut pas. Mais comme dit notre amie Julie R, attendez 10 minutes et le temps va changer. Effectivement, le ciel devient gris et il brumasse. Les champs de lave se succèdent avec un peu de verdure où les moutons gambadent joyeusement.

Nous quittons la région nord-ouest pour retourner vers Borgarnes puis vers l'est afin de nous rendre aux chutes Hraunfossar et Barnafoss.  Dès qu'on voit une station d'essence on fait le plein car elles sont rares sur la route 1. Maintenant il pleut abondamment.

Sur recommandation de notre guide privée Julie R, en direct de Montréal, nous bifurquons un peu de notre route pour aller voir et sentir la marmite d'eau bouillante à la source thermale Deildartunguhver. On voudrait bien se réchauffer dans l'eau chaude mais il y a des limites à ce qu'on peut endurer. C'est vraiment joli à voir. Il y a des serres tout près et une petit café genre food truck.



Nous continuons notre route pour aller voir les chutes Hraunfossar et Barnafoss et le soleil apparaît. Le sentier longe Hraunfossar et nous sommes aux premières loges pour les admirer. C'est un réel plaisir de marcher dans cet environnement reposant et relaxant. Sans trop s'en rendre compte nous arrivons aux chutes Barnafoss (la chute des enfants) qui a une triste histoire. Le jour de Noël, toute la maisonnée de Hraunsas s'était rendue à la messe à l'exception de deux enfants restés à la maison. Lorsque les parents revinrent de l'église, les enfants avaient disparu, mais leurs traces menaient à l'arche de pierre qui enjambait la rivière. Ils en étaient tombés et s'étaient noyés. La mère des enfants fit alors abattre ce pont naturel pour empêcher que d'autres ne connaissent le même sort. 

Hraunfossar

Barnafoss
Il est temps d'aller dîner. Nous nous rendons à Reykholt et on ne trouve pas de restaurant. On se rappelle alors du petit food truck près de la marmite d'eau Deildartunguhver et nous y retournons. La soupe à la viande d'agneau et celle aux tomates étaient excellentes et nous mangeons dans la serre, bien au chaud assis sur des peaux de mouton. On ne pouvait demander mieux comme décor parmi les plans de tomates.



Il nous reste encore presque 3 heures de route pour arriver à Saudarkrokur où se trouve notre guesthouse. Comme il est samedi, les épiceries des petites villes ferment à 16h. Sur les conseils d'une dame islandaise, nous nous rendons à la petite ville de Hvammstangi sur le bord de la mer, c'est là où elle va faire son épicerie,, nous dit-elle. Nos estomacs seront bien remplis ce soir et demain matin.

En route, en plus des moutons il y a beaucoup de chevaux qui brouttent dans les champs et d'autres qui gambadent sur le bord de la route en compagnie de cavaliers. On se demande ce que les Islandais font avec autant de chevaux.  Ils doivent aimer énormément l'équitation et sûrement en manger aussi. 

Ce soir nous logeons au Helluland Guesthouse, une ferme d'élevage de chevaux.  Nous avons un code pour entrer et un tableau noir nous indique notre chambre. Pour le moment nous avons la maison entière à notre disposition.  On se sent comme dans la maison de nos grands-parents, sans les grands-parents. Hugues nous prépare une omelette aux champignons que nous accompagnons d'une salade et de pois verts.  Un jeune couple de la Suisse arrive plus tard et nous faisons connaissance. Le jeune homme est un joueur de hockey, sport qu'il pratique avec ses deux frères et son père. Joël aurait aimé parler hockey avec lui. 




Un peu plus tard, nous allons au bord de la route voir les chevaux (au moins 100) que les employés de la ferme s'évertuent à faire avancer ensemble pour les déplacer vers un autre champ.  Tout à coup plusieurs d'entre eux décident de changer de direction et retourner vers leur champ de provenance.  Les filles qui les guident montent à cru avec une aisance étonnante. Il faut dire que les chevaux islandais ne sont pas très grands.  


Nous avons parcouru 400 kilomètres aujourd'hui, ce sera notre plus longue journée de route. 

P.S. de Hugues : On a failli perdre Patricia pour une 2e fois. En sortant de la station à essence, elle s'est trompée de voiture et elle s'est assise à côté d'une charmante dame qui avait l'air bien étonnée. Si ça continue on pourra l'appeler Huguette.

4 commentaires:

  1. La guide privée était encore en France, mais elle rentre à Montréal en ce dimanche! (Julie, évidemment!)

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  2. Faites attention de ne pas perdre ma petite mère lol!!! TB

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    1. Thierry, Catherine dit "nous sommes 3 personnes pour veiller sur elle"

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  3. Une chance que vous êtes 3! Prochain coup il va falloir m’emmener pour la guetter! TB

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