vendredi 31 mai 2024

31 mai Borgarnes, Kirkjufellsfoss

Aujourd'hui, nous connaissons notre première journée de pluie mur à mur, environ 10 mm. Imperméable, pantalon de pluie, tuque, gants sont tout près dans notre petit sac à dos. Il fait 8 celsius avec un ressenti de 4 degrés.

Après un déjeuner consistant, nous quittons l'hôtel Orkin, que nous avons bien aimé, et partons en direction de Borgarnes. Mon téléphone a de la difficulté à se connecter à l'internet avec ma carte e-Sim de Vodafone. Pour sortir de Reykjavik, nous utilisons Google Map sur le téléphone de Catherine. Pendant ce temps j'arrive à ajouter à nouveau le réseau de Vodafone dans mes points d'accès sur les réseaux mobiles. J'écris tour ça pour m'en souvenir la prochaine fois.

Durant les 73 km pour nous rendre à Borgarnes par la route 1, nous sommes dans la brume et la pluie. Chaque côté de la route, c'est une plaine dénudée. Hugues est au volant, moi co-pilote, Catherine en charge d'identifier les radars, car le dépassement de la limite de vitesse peut coûter cher, et Serge nous fait la conversation.

A Borgarnes nous allons visiter le Settlement Centre. Heureusement la visite se fait à l'intérieur. Le Centre accueille 2 expositions très bien faites, l'une sur le peuplement de l'Islande, au début de la colonie, et l'autre sur la saga d'Egill, un poète et guerrier qui vécut en Islande dans les années 900.

On effectue les 2 visites au rythme d'un audioguide en français. La 1ère partie nous explique en détail la colonisation de l'Île par les Vikings. Cela retrace leur départ de la Norvège à bord de leurs drakkars et leur installation à différents endroits près des baies et des rivières. Ils ont quitté la Norvège en raison de conflits guerriers avec le Roi de la Norvège. 






La 2e exposition raconte les sanglantes aventures d'Egill Skallagrimsson, le fils de Grimur le Chauve, qui a inspiré l'une des grandes sagas islandaises et illustre les conflits avec la Norvège. Egill est né au début du 10e siècle à Borg, aujourd'hui Borgarnes.  C'est une histoire dans laquelle peu de personnages meurent dans leur lit. Egill et ses comparses avaient le massacre facile. On suit le récit le long d'une sorte de labyrinthe souterrain, dans un décor animé par des personnages taillés dans du bois. J'ai acheté le livret de la saga d'Egill que je ne lirai certainement pas avant de m'endormir. Comme on ne pouvait pas prendre de photos, allez voir sur le Google de quoi il avait l'air. 

Il est 13h00 et nous avons faim.  Au restaurant du Centre, il n'y a pas de places disponibles. Nous allons donc manger au restaurant Blomasetrid pas très loin. Ce fut une agréable surprise, le décor est loin d'être conventionnel et les quiches étaient délicieuses.




Nous continuons notre route en direction de la chute Kirkjufellsfoss. En route la pluie cesse et nous voyons quelques coins de ciel bleu apparaître. Nous faisons quelques arrêts ne pouvant résister à la beauté du paysage.



Nous arrivons enfin à la chute Kirkjufellsfoss. On l'imaginait plus grosse, mais on ne peut nier sa beauté majestueuse avec la montagne Kirkjufell en arrière-plan.



Il est maintenant l'heure d'aller faire des achats pour le souper à la seule épicerie de la ville qui ferme à 18h00. Nous marchons ensuite dans les rues paisibles de la ville, puis nous nous rendons au Guesthouse Kirkjufell où nous avons 2 chambres. Il y a une cuisine complète ainsi qu'une petite salle à manger.  Il ne manque qu'un petit salon pour terminer la soirée entre amis.  Nous faisons la conversation avec un couple de la Hollande très sympathique dont la dame est agente de bord pour la compagnie KLM.  

Il est maintenant 22h30 et il fait un soleil éclatant à l'extérieur. Nous optons pour aller au lit plutôt  que de se promener dans les alentours. Ce sera pour une prochaine fois.

jeudi 30 mai 2024

30 mai les musées de Reykjavik

 La journée s'annonce froide et pluvieuse. Nous  allons donc visiter les musées de la ville. Nous commençons par le Musée national d'Islande qui raconte l'histoire du pays à travers les époques depuis les années 800. Déjà un groupe de jeunes étudiants en sortie éducative et en habits traditionnels sont au musée. Leur enseignante est bien occupée à les garder intéressés et disciplinés. 


 Les premiers habitants furent les vikings arrivés de la Scandinavie dans les années 800 pour s'établir en Islande car le pays était inhabité.  Des hommes sont partis en bateaux et en cours de route, ils ont kidnappé des femmes habitant dans les îles britaniques, formant ainsi le premier peuple de l'Islande, en grande partie des fermiers. La langue parlée était le norrois.



Dans les années 1000 à 1200, ce fut la domination des chefs chrétiens qui changea beaucoup les coutumes et traditions des Islandais. 

Durant les années 1200 à 1400, l'Islande fit partie du Royaume Norvégien. Ce fut des années prospères en raison de l'exportation de poissons et d'huile de poissons vers l'Europe. Les anglais et les allemands ont commencé alors à naviguer jusqu'en Islande pour pêcher et  acheter du poisson. 

Au 15e siècle, le pays fut frappé par deux virulentes épidémies dont la peste noire, environ la moitié de la population a péri. L'église médiévale était très riche. Les monastères et les églises des paroisses possédaient la moitié des propriétés en Islande. Entre 1540-1550 l'Église irlandaise est devenue luthérienne. La réforme prit place sur les ordres du Roi du Danemark.

Le 18e siècle fut charactérisé par le développement des connaissances et de la raison. L'emphase fut mis sur l'éducation. Lors du recensement du début du 18e siècle, la population était de 50,358 habitants.  Durant le 19e siècle les islandais ont progressé vers l'indépendance. En 1918 l'Islande devint un état souverain en union avec la Couronne danoise et en 1944, la République d'Islande fut fondée. A la fin du 20e siècle la population de l'Islande était de 280,000 habitants dont 60% vivaient à Reykjavik et dans les alentours.

En après-midi nous allons visiter le magnifique Musée Perlan qui nous présente l'environnement unique de l'Islande, l'exibit des volcans, les magnifiques chutes d'eau, les glaciers, la faune, la visite d'une grotte de glace, le planétarium Arora qui nous presente les aurores boréales,  Nous commençons notre visite au restaurant du musée au 5e étage dans le dôme du planétarium. C'est un endroit agréable, paisible et plein de lumière et on lui pardonne la facture salée de $130 pour une soupe, une salade, une pizza et une limonade. Puis nous nous promenons à l'extérieur du dôme qui nous offre une vue à 360 degrés sur la ville de Reykjavik. 







En fin d'après-midi, le soleil est revenu et nous allons nous promener sur le bord de l'eau et sur la rue principale du centre-ville. Ça fait du bien de prendre de l'air et marcher un peu avant de retourner à l'hotel. 


Le Voyageur du Soleil

L'anecdote du jour, c'est moi qui en fait les frais. En voulant aller rejoindre Serge et Hugues qui étaient allés acheter du vin, je me suis perdue dans l'immense centre d'achats car je n'arrivais plus à trouver la porte par laquelle j'étais entrée.  C'est Hugues qui est venu à mon secours et qui m'a ramenée à l'auto. Merci Hugues, je vais cesser de te taquiner, au moins pour quelques jours.

mercredi 29 mai 2024

28, 29 mai - des péripéties

Après un uber et deux trains, nous arrivons 3h30 avant le départ de notre vol. Nous enregistrons nos valises et nous nous dirigeons vers la sécurité.

Serge n'a pas encore compris le principe "Rien dans les poches". À la sécurité, il a dû sortir tous les cossins qu'il garde précieusement dans ses nombreuses poches. Pour ceux qui le connaissent bien, vous avez sûrement déjà deviné ce qu'il a dû étaler dans le plateau... beaucoup de bonbons.

La nuit fut brève, un sommeil léger et inconfortable d'à peine 4 heures. C'est donc le cerveau dans la brume qui m'a fait commettre la première bévue du voyage. Dans la section des bagages, en enlevant mon manteau, j'ai échappé par terre sans m'en rendre compte, mon petit sac de ceinture contenant passeport, portefeuille, téléphone. Je pars à sa recherche sans succès, jusqu'à ce que je croise un agent de sécurité qui le retrouve dans les objets perdus. Ouf! J'ai eu une belle frousse.

De son côté Serge ne trouve pas sa valise sur le carrousel du vol de Toronto. En se rendant aux services des bagages, il l'aperçoit sur le carrousel d'un autre avion. Ouf! Une autre fois.

On attend Catherine et Hugues dans la zone d'attente. Au moment de repartir, Serge n'arrive pas à démarrer la voiture. Un camion se stationne devant nous et Serge va demander de l'aide au chauffeur. Ce gentil monsieur appelle la compagnie Hertz et on lui explique que l'auto est hybride et silencieuse quand elle démarre. Ouf! pour la 3e fois.


La cerise sur le sundae, adieu notre rêve de se prélasser dans les eaux chaudes du Blue Lagoon cet après-midi. A leur arrivée, Catherine et Hugues nous apprennent que le Blue Lagoon est fermé en raison d'une nouvelle éruption volcanique qui s'est déclenchée ce matin dans le sud-est de l'Islande. C'est la cinquième depuis décembre. En route pour Reykjavik nous voyons au loin les panaches d'éruption qui s'élèvent au loin à 50 mètres du sol. On apprend que la ville voisine de Grindavik est évacuée. 


En après-midi nous faisons une sieste tous les quatre dans notre chambre sur deux étages à  l'hôtel Orkin, puis nous allons à pied 
au centre-ville voir la célèbre cathédrale Hallgrims, monument national dédié au poète islandais Hallgrimur Petursson. De l'extérieur c'est impressionant mais l'intérieur est assez austère. 




En manque d'énergie, ce soir nous soupons dans notre chambre avec les provisions apportées de la maison.  On dirait un pique-nique bien au chaud. Le temps aujourd'hui? frais, venteux avec des percées de soleil. On met plusieurs couches d'oignons pour se garder au chaud.

A 10h00 nous sommes tous au lit, pour être frais et dispos demain matin. 

P,S. - Nous avons changé notre réservation pour le Blue Lagoon au 12 juin prochain, la journée avant notre départ.  En espérant que le volcan se calmera.